Vivre au Chili et Assurance expatrié
Le Chili est devenu une destination privilégiée pour l’expatriation grâce à sa stabilité politique, sa diversité culturelle et sa population chaleureuse. Dans cette page, nous vous proposons quelques informations qui peuvent vous être utiles si vous comptez vous expatrier au Chili.
Avant de partir au Chili, renseignez-vous sur la vie locale, et pensez à votre assurance expatriation.

Travailler au Chili
En général, les Européens trouvent facilement du travail. En effet, les employeurs sont souvent très satisfaits de l’efficacité des européens. Les relations de travail sont beaucoup plus chaleureuses qu’en Europe et les possibilités de développement professionnel sont beaucoup plus importantes.
Il est conseillé de vous rapprocher des associations françaises pour trouver un emploi. Si vous comptez vous expatrier, visez les grandes multinationales pour avoir un bon salaire.
Il est impératif de parler espagnol si vous souhaitez travailler au Chili. Seule une minorité de chiliens parlent l’anglais. La langue officielle est l’espagnol mais avec un accent très différent de celui de l’Espagne.
Scolarité au Chili
Il y a environ 50% d’écoles publiques et 50% d’écoles privées au Chili. Les établissements publics manquent de moyens, alors les chiliens aisés préfèrent inscrire leurs enfants dans des écoles privées qui sont généralement de bonne qualité.
Santiago compte un seul établissement lié au ministère de l’Education nationale française. Il y a également des établissements qui suivent le programme chilien mais qui ont un enseignement mixte, avec une partie de leurs cours en français.
Les universités chiliennes sont payantes et posent des problèmes d’inégalités sociales. Les cursus sont plus ou moins chers selon la profession choisie. A l’Université publique de Chile, il faut compter 300 euros par mois pour une carrière d’ingénieur.
Se loger au Chili
Les prix varient en fonction de votre emplacement. Il y a beaucoup de quartiers où la vie est agréable à Santiago. Vitacura, La dehesa, Lo Barnechea et Las Condes sont les communes de banlieues huppées et on peut y trouver facilement une grande maison.
Dans certains quartiers aisés de la capitale, un 2 pièces vous coûtera environ 800 euros/mois en entrée de gamme.
Quel coût de vie au Chili
Le coût de la vie au Chili équivaut au coût de la vie français en province, les prix varient selon le lieu où vous achetez. Si vous souhaitez acheter les mêmes produits qu’en Europe, le coût sera le même ou plus élevé qu’en France.
Il est plus économique d’acheter des produits locaux. Dans les régions agricoles, les agriculteurs vendent sur les bords des routes leurs produits à des prix bien moins élevés qu’en ville. Si vous souhaitez réduire vos dépenses au Chili, vous devriez prendre une assurance santé privée pour le Chili. En effet, si vous n’êtes pas assuré, vous allez devoir payer les frais de santé vous-même.
Conduire au Chili
La conduite est à droite. Il y a beaucoup de contrôles effectués par des patrouilles mobiles, notamment à l’entrée des villes.
Comme en France, les ceintures de sécurité sont obligatoires à l’avant comme à l’arrière et le téléphone est interdit au volant. Quant au taux d’alcoolémie, la tolérance est de zéro.
Un parking se dit « estacionamiento » au Chili, donc la lettre « E » désigne un stationnement. Fermez bien les vitres dans les parkings et ne laissez absolument rien en vue dans la voiture car il y a de nombreux vols au Chili.
Hygiènes et habitudes alimentaires au Chili
Aucun problème d’hygiène dans les restaurants, marchés et les boutiques. L’eau du robinet n’est pas potable. Préférer l’eau en bouteille, de marque locale: Panamavida, Vital,…
Choisir une assurance santé au Chili
En tant qu’expatrié, vous ne serez plus couvert par le système de santé et de prévoyance du régime français et perdez donc vos droits à L’Assurance maladie. Par précaution, il est primordial de souscrire une bonne assurance santé expatrié pour votre expatriation au Chili. En effet, comme le secteur public chilien reste insuffisant, les expatriés ont recours au secteur privé (jouissant d’une meilleure qualité de soin grâce aux techniques de pointe des praticiens, au même niveau que la qualité des pays les plus développés) ce qui explique le coût élevé des dépenses médicaux.